Comment réussir son entretien en visioconférence en allemand

Imaginez Lucie, toute prête à briller en visio, mais soudainement son micro se rebelle, son internet la trahit, et sa caméra décide de faire grève.

Pour éviter ce scénario, assurez-vous, 20 minutes avant le grand jour, que votre connexion internet danse la valse sans hoquet, que votre micro soit aussi clair qu'un chef-d'œuvre audio, et que vos écouteurs soient en harmonie parfaite avec la symphonie de l'entretien.

N'oubliez pas la caméra, car le flou artistique n'est pas le look que vous recherchez.

Lucie vous le dirait, assurez-vous d'éliminer toute distraction. Fermez les fenêtres, mettez le téléphone en mode silence et ordonnez à vos colocataires allemands de se taire comme si Beethoven dirigeait leur vie.

Créez un fond digne de Spielberg en éliminant tout objet inapproprié, à moins que discuter de vos talents de jonglage avec des pommes ne soit pertinent pour le poste.

Pendant que vous êtes assis à votre bureau en pyjama, essayant de rester sérieux, imaginez l'effet d'un geste maladroit. L'entreprise peut vouloir quelqu'un qui jongle avec des compétences professionnelles, pas des fruits.

Alors, même si le bas de votre tenue reste secret, assurez-vous que la partie visible est prête à impressionner. Surtout, gardez le sourire et évitez le cliché du bureau improvisé sur le canapé.

Le regard, c'est la clé. Lucie vous le dirait, ne fixez pas l'écran comme si c'était un gâteau au chocolat. Regardez la caméra. Ça peut sembler étrange au début, comme parler à un mur qui répondrait, mais c'est crucial.

Préparez-vous à des moments où votre interlocuteur présente son équipe ou les locaux de l'entreprise virtuellement. Vous n'avez pas besoin de technologie pour vous perdre dans un dédale de bureaux.

Lucie, notre experte en déjouage de maladresses, vous dévoile quelques pépites à ne surtout pas sortir lors de votre entretien en allemand. Parce que, soyons honnêtes, un faux pas verbal peut vous éloigner du poste plus vite qu'un café trop fort.

"J'ai quitté mon dernier employeur parce que l'atmosphère était aussi joyeuse qu'un jour de pluie et que mon boss était plus exigeant qu'un chef étoilé en pleine crise créative."

Non, non, non ! Évitez le bashing de votre ancienne entreprise. Imaginez que vous êtes en plein théâtre et que le public n'aime pas les drames, surtout ceux qui parlent de votre passé professionnel.

"J'ai besoin de ce job absolument."

Évitez de paraître désespéré. Même si vous avez besoin de ce job plus que de votre dose matinale de croissants, gardez-le pour vous.

"Ma seule faiblesse est que je travaille trop dur."

Oh là là, la modestie, c'est la clé ! Parler de travailler trop dur peut effrayer le recruteur, qui va penser que vous êtes le genre de personne à stresser à la vue d'une feuille de calcul Excel. Plutôt, soyez modeste et assurez-le que votre superpuissance n'est pas de ce monde.

"Non, je n'ai pas d'autres questions."

Oops ! C'est comme dire au serveur que vous ne voulez pas de dessert et ensuite regretter toute la nuit. Préparez quelques questions de secours pour montrer que vous êtes vraiment intéressé.

"J'ai changé de job plus souvent que de coiffure, car je ne me sentais pas assez stimulé."

Évitez de donner l'image que vous vous lassez aussi vite qu'un chaton devant un laser. Le recruteur risque de penser que vous serez prêt à quitter le navire avant même d'avoir appris à connaître l'équipage.

"Comment sont gérés les jours de congé ?"

Ne donnez pas l'impression que vous êtes plus intéressé par les vacances que par le travail. Gardez vos priorités en ordre, sinon, le recruteur pourrait penser que vous avez déjà un billet pour la plage dans votre poche.

"Je suis en retard, désolé."

Ah, la ponctualité ! Un concept universel, mais en Allemagne, c'est sacré. Si vous n'êtes pas à l'heure, vous risquez de perdre la confiance du recruteur plus vite qu'une vache ne saute par-dessus la lune. Planifiez large, très large, même si ça signifie arriver trop tôt.

"Qu'est-ce que votre entreprise fait vraiment ?"

Pas de question paresseuse ! Montrez que vous avez fait vos devoirs. Ne posez pas de questions auxquelles vous pourriez trouver les réponses sur le site web de l'entreprise. Personne n'aime un candidat qui n'a pas fait ses devoirs.

Maintenant que vous avez évité les écueils verbaux, Lucie vous suggère quelques astuces pour briller comme une étoile filante lors de votre entretien en allemand.

Connaître les noms et fonctions de vos interlocuteurs : saluer la personne en citant son nom, c'est comme dire "Abracadabra" pour impressionner un magicien. "Guten Tag Herr Schmitt", c'est comme une baguette magique qui crée une première impression enchantée.

Montrer votre intérêt pour l'entreprise : montrez que l'entreprise vous a séduit autant qu'un pot de Nutella un soir de fringale. Faites des recherches approfondies avant l'entretien et sortez des détails croustillants pour prouver que vous n'êtes pas là par hasard.

Soyez factuel : rien de tel qu'une touche de réalisme pour pimenter votre récit professionnel. Parlez chiffres, résultats concrets, et faites en sorte que le recruteur imagine déjà les feux d'artifice que vous apporterez à l'équipe.

Projetez-vous dans le futur : montrez que vous n'êtes pas là juste pour le selfie devant la machine à café. Posez des questions stratégiques sur la création du poste, les objectifs à atteindre, et quand vous pourriez prendre les commandes de votre nouveau bureau.

Bravo, vous voilà paré(e) pour éblouir le recruteur allemand ! Les conseils de Lucie vous ont préparé à un spectacle virtuel inoubliable. Espérons que ce rendez-vous en ligne débouche sur une invitation pour un entretien en personne, sans technologie entre vous et votre futur employeur. Allez, allez conquérir ce marché du travail allemand avec tout le panache français,

Bonne chance !

Johanna